Contenus en rapport avec le mot-clé Gardiens de la Révolution

L’Australie a pris mardi une décision diplomatique d’une rare fermeté à l’égard de Téhéran. Le gouvernement de Canberra a annoncé l’expulsion de l’ambassadeur iranien, accusant directement les autorités de la République islamique d’être impliquées, de près ou de loin, dans une série d’attaques à caractère antisémite survenues récemment à Melbourne et à Sydney.

Emmanuel Razavi est grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient. Franco-iranien, il collabore avec les rédactions de Franc-Tireur, Paris Match, Écran de veille, Politique Internationale, VA et Atlantico pour lesquelles il couvre l’actualité iranienne. Dans son dernier ouvrage « La pieuvre de Téhéran » (Cerf) co-écrit avec le grand reporter Jean-Marie Montali, il explique comment les services secrets iraniens ont infiltré les démocraties européennes, et plus particulièrement la France. Il répond à nos questions sur ce qui reste des capacités des Gardiens de la Révolution islamique.

Israël a procédé à de nombreuses frappes contre des sites militaires et nucléaires de l’Iran. Le chef des gardiens de la révolution, Hossein Salami, a été tué dans cette attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi. Téhéran a riposté en lançant une « centaine » de drones sur Israël.

Entretien exclusif. Irano-américain, Amir Hamidi est l’un des meilleurs spécialistes des Gardiens de la Révolution islamique. Expert en contre-terrorisme, il a travaillé pour la DEA en tant qu’agent spécial. Plusieurs fois décoré, et réputé pour la qualité de ses analyses prédictives sur le Moyen-Orient, il a aussi collaboré avec le département d'État et le département de la justice américains. Il a également été attaché national à l'ambassade des États-Unis à Abu Dhabi et au consulat général de Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.

Et le régime des mollahs ne laisse rien au hasard. La stratégie dite « West is Next » a été élaborée dès la fin des années 80 et elle comporte aussi bien des volets terroristes que des opérations d’entrisme et d’influence.

L'Iran a promis de venger la mort de Ismaïl Haniyeh et de Fouad Choukr. Le régime iranien a prévenu que le Hezbollah devrait frapper Israël en « profondeur » et « ne pas se limiter aux cibles militaires ».

L’Iran a, pour la première fois, cherché à frapper directement Israël sur son territoire avec plus de 300 drones et missiles. Cette attaque intervient alors que le régime iranien est de plus en plus contesté par les forces d'opposition et que le pays est confronté à une grave crise économique.

Trois ans après l'assassinat dans un raid américain du général Qassem Soleimani, suite à un ordre de Donald Trump, les Gardiens de la révolution continuent d'affirmer que son sang sera vengé.

L'Iran n'apprécie pas les caricatures de Charlie Hebdo

Nous allons essayer.

La Maison Blanche accuse l’Iran d’engager des troupes « directement au sol » en Crimée pour assister les troupes russes dans les lancements de drones iraniens.

Est-ce que c’est cette Europe-là que nous voulons ?

Comme l’a déclaré récemment le fils du Shah d’Iran, la question n’est plus de savoir si le régime des mollahs tombera, mais quand. Analyse du grand reporter Emmanuel Razavi.

Depuis 2007, les Gardiens de la Révolution islamique sont soumis à des sanctions qui les privent de tout commerce avec les entreprises et banques américaines.

L’Iran a finalement reconnu être à l’origine de la tragédie du Boeing ukrainien. 176 personnes sont mortes dans le crash de l’appareil. Un tir de missile serait à l’origine du drame.

La crise iranienne ne peut être comprise si on n'analyse pas deux données très importantes, celle du rapport de forces entre les manifestants et les autorités d'une part, et celle de la compétition accrue au sein du régime.

Les questions économiques (et derrière elles, celle de l'ouverture ou de la fermeture) seront au cœur de la présidentielle iranienne qui verra s'affronter six candidats, parmi lesquels le président sortant, Hassan Rohani.

Si la décision des Gardiens de la Révolution d'envoyer des combattants s'infiltrer en Europe et aux Etats-Unis semble aller à contre-courant du processus de normalisation des relations irano-occidentales, elle doit être interprétée comme le résultat des luttes internes de pouvoir dans la société iranienne et non d'une volonté de Téhéran.

Il y a six mois cette semaine, l'Iran signait l'accord de Vienne garantissant son renoncement à se doter de l'arme nucléaire, en échange d'une levée progressive des sanctions. Il devrait entrer pleinement en vigueur au plus tard dimanche.

Le président Obama reçoit Benjamin Netenyahu ce lundi à Washington. Le Premier ministre israélien devrait faire valoir le droit de son pays à attaquer l'Iran. Réussira-t-il à convaincre les Etats-Unis ?